Comme vous le savez chez ELEPHANT, l’écologie nous tient à cœur. Au-delà des « 5 conseils pour réduire son empreinte carbone sur Internet »  que nous mettions en avant il y a quelques semaines, nous vous proposons de vous parler du Green IT. 🌱

 

 

En effet, il est évident qu’en tant que développeur nous avons un rôle à jouer face à l’empreinte écologique des TNIC*, de plus en plus importante chaque année. 

 

 

* Technologies Numériques d’Information et de Communication

 

 

Notre univers numérique grossit à une vitesse prodigieuse. En 2020, en France, celui-ci était d’environ 631 millions d’équipements pour 58 millions d’utilisateurs. La quantité et le poids des données ne cessent de croître. La quantité de ressources nécessaires pour l’exécution de ces services suit la même trajectoire. Il est bien loin le temps où 4Ko de RAM et 70Ko de données nous permettaient d’aller sur la Lune. 🌔       

  

 

Le Green IT, c’est quoi ?

 

 

C’est une « Démarche d’amélioration continue qui vise à réduire l’empreinte écologique, économique et sociale des technologies de l’information et de la communication » (greenit.fr). Nous parlons d’éco-conception. Celle-ci se déroule à l’échelle d’un projet, d’un produit, ou d’un service numérique. Elle est le plus souvent portée par le/la responsable du projet / produit / service. Nous allons réfléchir aux différents impacts écologiques du produit/service, en partant de sa phase de conception (choix techno, du matériel, des fournisseurs) jusqu’à sa fin de vie (recyclabilité). ♻️

 

 

Et pour nous les développeurs ?

 

 

Dans le domaine du logiciel, les principaux leviers de l’éco-conception se situent en amont et en aval de la phase de développement. Comme son nom l’indique, elle porte surtout sur la conception fonctionnelle, graphique, ergonomique, et technique. Le « code » ne représente qu’environ 10 à 20 % des gains possibles et ce pour une raison simple : il sera toujours possible d’optimiser le code d’une fonction mais si celle-ci est inutilisée, cela restera du « gras ». 😉

 

 

Le but poursuivi est de réduire, ou du moins prévoir au plus juste, les quantités nécessaires à la réalisation du projet : des ressources informatiques, de la puissance des terminaux utilisateurs, du stockage et de la bande passante. En adaptant la couverture fonctionnelle, en évitant la sur-qualité, on réduit mécaniquement la puissance informatique nécessaire au fonctionnement du logiciel. Dans la mesure où le besoin en énergie pour la fabrication des équipements est supérieur au besoin relatif à leur utilisation, nous augmentons de facto notre impact en réduisant l’empreinte ressource. ✅

 

 

Également, en restreignant la gourmandise des logiciels, nous augmentons la durée de vie des équipements. 💻 En effet, les logiciels efficients (qui consomment le moins possible de ressources informatiques) ont tendance à aller plus vite que des logiciels non éco-conçus. C’est ainsi que la performance naît de l’efficience ❗

 

 

En plus, le tout peut être labellisé : le label numérique responsable, le label de Greenspector etc…🍃 Par conséquent, cela permet d’être reconnu à l’extérieur, de participer à l’amélioration de la politique RSE et intrinsèquement, améliorer l’image de marque de l’entreprise.

 

 

By Baptiste Candalh

 

 

Quelques sites traitant du sujet :

 

https://www.greenit.fr

https://theshiftproject.org

https://www.greencodelab.org

 

 

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https://www.elephant-technologies.fr/les-actualites?news_category_filter%5Bcategory%5D=TECH

 

 

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